lundi 19 décembre 2011

La salle de gym-première partie


L’autre jour, je suis allée au gym. Il n’y a pas 36 gyms dans le Mile End, alors vous vous doutez bien duquel je parle. J’ai pris l’habitude de faire mon jogging dans les rues outremontaises, mais avec le froid qui arrive, mieux vaut courir à l’intérieur que d’attraper la crève.

C’est donc avec un trop plein de motivation que je me suis dirigée vers la salle d’exercice. En arrivant, que vois-je, mon dieu grec. Oui oui, le même qui a une grand-mère sourde maniaque de chocolat[1]. Heureusement, il ne semble pas avoir gardé rancune de ce malheureux incident, puisqu’il m’a fait un petit sourire.

J’ai regardé autour de moi : il n’y avait que des mecs fringués en American apparel et ou des femmes de la quarantaine n’acceptant pas leur corps vieillissant. Bref, aucune compétition en vue.

Je me suis alors installée sur la machine qui nous fait courir. Devant moi, accrochés au mur, il avait plusieurs téléviseurs qui diffusaient différentes émissions. On avait qu’à choisir celle qui stimulerait nos neurones, pendant qu’on stimule le reste de notre corps. Pas bête.

J’ai donc commencé à regarder une émission sur le monde animal. Je trouve toujours ces émissions passionnantes. Je meure d’envie de tourner les reportages à la place des animateurs, à l’autre bout du monde. L’émission de ce soir-là présentait un homme qui se voulait l’ami des lions. J’étais sidérée.

L’homme en question était probablement dans le Serengeti, et une équipe de tournage le suivait en jeep. On voyait des lionceaux manger près des femelles, qui revenaient de la chasse. L’animateur s’est alors approché plus proche encore de la famille royale, armé de son seul courage. Il se pensait sans doute invisible. Mauvais réflexe. La lionne mère, qui n’avait sans doute pas encore mangé, s’est ruée vers lui, en rugissant, pareil comme dans les films. Malheureusement, je n’en connaitrai jamais la fin.


[1] Voir à ce sujet le billet intitulé Le supermarché.

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